Colin Granderson, chef de la mission d’observateurs de l’Organisation des Etats américains (OEA) et des pays du Marché commun de la Caraïbe (Caricom), a jugé lundi 29 novembre la pleine validité des élections en Haïti, faisant fi des violences et des incidents très graves qui se sont pourtant déroulés (qqs morts, qqs blessés, bref la routine quoi 🙁 ) et qui ont, comme conséquence, amené une majorité de candidats à demander l’annulation du scrutin présidentiel.
« La mission conjointe ne pense pas que ces irrégularités, aussi sérieuses soient-elles, invalident les élections », a déclaré Colin Granderson. Traduisez : « ok, il y a eu des fraudes, ok certains n’ont pas pu voter, ok encore d’autres auront voté jusqu’à 5 fois, mais peace Man, on Valide, je prends mon chèque et je rentre à Genève…) L’inénarrable Groucho Marx dépêché sur place a énuméré « l’ouverture en retard de bureaux de vote, la difficulté des électeurs pour trouver leur bureau de vote, le grand nombre d’électeurs qui n’ont pas trouvé leur nom sur les registres et le centre téléphonique censé aider les électeurs à trouver leur bureau qui était saturé »
Un peu limité la liste de l’OEA/CARICOM sur les irrégularités et les fraudes… Mais il faut se rappeler que dans ces élections, Haïti n’a pas grand chose à dire, c’est l’international qui décide ce qui est bon ou ce qui ne l’est pas pour nous… On se demande parfois pourquoi nos concitoyens ont été voter…
Il ne suffit pas seulement de l’aide internationale pour légitimer un gouvernement, il faut que le taux de participation du peuple haïtien à cette élection, soit suffisamment important, ce qui reste encore à démontrer (sans fraude…).
Duvalier n’est plus mais ses méthodes…
(article rédigé et/ou reproduit selon diverses sources informatives numériques et physiques)