En effet, les bon citoyens que nous sommes devons donner nos voix, entendre de beaux discours, croire à de belles promesses (et oui, on nous le refait à chaque fois et à chaque fois, ça prend !). Nous devons entendre les uns fustiger les autres, les autres dénigrer les uns et ainsi se déroule devant nos yeux de moutons passifs les plus belles joutes du pouvoir où ses acteurs, non contents de nous prendre pour des buses anémiques nous font croire qu’ils se battent pour nous (sic). Ces hommes comme ces femmes sont prêts à tous les coups tordus pour arriver à leur fin : l’accession au Trône suprême qu’accorde aujourd’hui le pouvoir politique.
Les organisations engagées dans l’observation électorale portent à la connaissance de l’opinion publique, leurs inquiétudes relatives à la délocalisation massive des électeurs, opérée par le Conseil Electoral, par rapport aux centres de vote où ceux-ci avaient voté par le passé.
En effet, à la suite d’une enquête préliminaire effectuée sur un échantillon d’électeurs, les organisations ont constaté que le CEP a décidé de déplacer bon nombre d’électeurs et de les forcer à remplir leur devoir civique dans des centres éloignés du lieu de leur résidence.
Les organisations rappellent qu’elles avaient déjà dénoncé cette campagne des COV, Centres d’Opération et de Vérification, qui ne se justifiaient nullement, état donné que plus de 90 % des personnes déplacées après le séisme du 12 janvier 2010 se trouvent à proximité de leur lieu de résidence d’avant le séisme.
Il devient donc clair que la finalité de la création des COV consistait à éloigner les potentiels votants de leurs centres de vote habituels ce, dans le but de créer la pagaille, l’énervement et le découragement des électeurs, au jour du scrutin. Ainsi, le CEP se croira alors autorisé à permettre aux citoyens de remplir leur devoir civique dans n’importe quel bureau de vote. Ce qui est parfaitement illégal et de nature à faciliter une fraude massive.
Si ces observations préliminaires se confirment, deux possibilités sont à envisager :
- un grand nombre de citoyens risquent de ne pas pouvoir voter ;
- le vote risque d’être livré sans contrôle du numéro de Carte d’Identification Nationale (CIN) sur la liste électorale.
Ces problèmes dans le processus électoral sont exacerbés par le fait que les numéros de téléphone communiqués par le CEP pour permettre aux électeurs d’identifier l’adresse de leur bureau de vote sont quasiment dysfonctionnels.
Les organisations signataires alertent les candidats, les partis politiques, la Nation toute entière et l’opinion internationale sur ces anomalies qui sont de nature à engendrer des fraudes massives, à invalider les élections et à plonger le pays dans une crise aux conséquences imprévisibles.
Allez, terminons avec humour : Bon Vote !
(article d’actualité rédigé et/ou reproduit selon diverses sources informatives numériques et physiques)